La corruption dans les faits
La corruption prospère en période de crise, et l’actuelle pandémie que nous vivons ne fait pas exception. Mais que savons-nous de ce phénomène ? Comment le définir et comment évaluer son ampleur ? Claude Bottamedi s’est penché sur ces questions et livre une analyse nuancée.
« A l’habituelle question portant sur les causes de la corruption, les réponses fusent dans tous les sens dans une logique multifactorielle à laquelle la criminologie du passage à l’acte nous a habitués. Pourtant, non seulement elles ne convainquent que partiellement mais, en outre, elles ‘peinent à rendre compte de l’effet que la réaction informelle ou institutionnelle de la société produit sur les comportements sociaux.’(Faget, 2009, 75)
Nous avons pensé qu’il convenait aussi d’interroger le caractère néfaste de la corruption, ce que certaines théories ne considèrent pas.
Par une brève étude de cas, nous verrons comment un magistrat s’est laissé corrompre, ce qui nous amènera à mobiliser la théorie du don de Marcel Mauss pour analyser cette affaire. Il nous restera alors à conclure. (…) »
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