« Nice to know » versus « Need to know »
Avant toute chose, je souhaite à nos fidèles lecteurs de vivre l’année 2019 dans la joie et l’espoir !
Le 05/09/2018, la loi du 30/07/2018 « relative à la protection des personnes physiques à l’égard des traitements de données à caractère personnel » a été publiée. Elle s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Règlement général sur la protection des données (RGPD ou GDPR en anglais).
Nous vivons aujourd’hui dans un monde (policier) numérique, où il existe une profusion de données. Cette nouvelle réglementation vise à uniformiser les législations de tous les États membres de l’Union européenne. Si elle a suscité pas mal d’agitation, cette démarche a permis de proclamer haut et fort que le but du RGPD n’était pas d’entraver l’échange de données !
Dans leur article, Christophe Bierlaire (Police fédérale/CG-ISPO), Eric Wauters, (CPPL/Secrétaire adjoint) et Laurent Surin (Police fédérale/DRI) soulignent que nos organisations de police doivent continuer à évoluer, en tenant compte des nouvelles réglementations et des nouveaux acteurs du RGPD.
Philippe De Backer, à l’époque, secrétaire d’État comptant parmi ses compétences la protection de la vie privée dans ses attributions, dresse un premier bilan de l’entrée en vigueur du RGPD. Le cadre législatif existe ; il reste à le mettre en place au sein de notre culture policière.
Le délégué à la protection des données (DPD ou DPO en anglais) est un acteur clé dans le cadre du RGPD. Le commissaire de police Bart Boon, membre de la zone de police de Gand, a été nommé DPD pour les 17 zones de police de Flandre orientale. Comment assume-t-il cette nouvelle fonction ? Il nous présente son plan par étapes !
Frank Schuermans, membre-conseiller de l’Organe de contrôle de l’information policière (OCIP), nous décrit l’évolution de ce dernier. L’apparition du RGPD a entraîné un élargissement exponentiel de ses missions. Il nous en dresse un aperçu.
Le professeur Paul De Hert, lequel enseigne à la VUB (Bruxelles) et à l’université de Tilbourg (Pays-Bas), estime que la législation RGPD renforce la sécurité juridique et que certaines pratiques (policières) nécessitent un cadre légal.
Je souhaite remercier Koen Strobbe, membre de la rédaction et du Comité P, d’avoir piloté et coordonné cet intéressant numéro.
Bonne lecture !
CONTENU
Blue Mind - « Nice to know » versus « Need to know »
Blue Link - Focus sur des sujets d'actualité policière
Blue Lead - La réforme de la protection des données - Une évolution sans révolution
Blue Snaps - Bienvenue au Niveau S !
Blue Talks - La protection des données : la constance et l'uniformité sont indispesables
Blue Line - La nouvelle réglementation européenne sur la protection des données - Premiers pas dans une zone grise
Blue Trends - L'organe de contrôle de l'information policière - Un acteur du paysage policier fait peau neuve
CPL Minds - Quelques activités du CPL sous la loupe
Blue Spirit - La protection des données et la police dans un monde régi par le droit